lundi 24 mars 2014

Parc de Casela

Aujourd'hui j'avais congé et vu qu'il était temps que je sorte un peu de chez moi, j'ai réussi à motiver Bertrand pour aller faire un tour au parc de Casela. C'est une espèce de grande réserve avec pleins d'animaux et une multitudes d'activités proposées comme safari photo, marche avec les lions, segway, buggy, canyoning et j'en passe... Casela se trouve du côté de Flic en Flac. On est arrivé là bas vers midi donc premier arrêt au restaurant, parce que bon, faut pas se laisser mourir de faim non plus! Un petit steak d'autruche et me voilà requinquée! En route pour le Safari photo et l’interaction avec les lions.
Bon le safari photo c'est sympa mais à part des zèbres et des autruches, y a pas grand chose, mais c'est quand même cool de pouvoir aller toucher les zèbres. J'adore ces bestioles. Après une petite heure de balade, on part pour aller toucher les lions. Enclos sécurisés, dresseurs en nombre, et nous voilà au milieu de la cage au lions avec pauses photos pour immortaliser l'instant. C'est ouf de se dire qu'on a caressé un lion quand même!! Sur le chemin du retour, Bertrand qui a pitié de moi m'arrête au monoprix pour que je fasse quelques courses de survie, j'avais plus rien à me mettre sous la dent!
Retour en fin d'aprem sur Curepipe, une bonne petite journée de passée.
Douille






dimanche 16 mars 2014

SF 6

Comme je l'avais déjà précisé une fois je crois dans un de mes articles, ici parfois les gynécos refusent la péridurale à leurs patientes, mais utilisent de la Pethidine 75mg ou 100mg en deuxième phase de travail, pour essayer de calmer la douleur chez les femmes qui commencent à perdre un peu pied. Sauf que voilà, comme tout morphinique, on a affaire à des détresses respi chez bébé... 

D'après le vidal: 

"Mécanisme d'action

La péthidine est un morphinomimétique agoniste pur, analgésique central de type morphinique. Elle s'oppose à la neurotransmission des messages nociceptifs et modifie la réaction psychique du malade à la douleur. L'action analgésique de la péthidine, est 5 à 10 fois plus faible que celle de la morphine (60 à 80 mg correspondent à 10 mg de morphine). Elle a un effet dépresseur sur la respiration, antagonisé par l'administration de naloxone."

Du coup ici quand tu fais un accouchement, tu as tout intérêt à avoir vérifié si tu avais une ampoule de Narcan sous la main en cas de besoin... 
Tu te retrouve avec un bébé aussi tonique qu'une poupée de chiffon à la naissance, et tu sens que tu vis quand l'adrénaline monte et que tu te demande si ton bébé va bien se porter...

Et dire qu'une fois à la Cita j'avais chié une pendule parce qu'on voulait me faire injecter du Dolzam chez une patiente qui allait peut-être être césarisée...



Piquage de nez, churidar et messe protestante

Hier j'avais congé, enfin j'ai eu fini ma nuit à 7h15 au boulot et je recommençais aujourd'hui matin... Enfin bref, hier j'avais congé, et pour avoir une chance de dormir la nuit, il ne fallait pas que je dorme de la journée, du coup il a fallut s'occuper! A 10h j'avais rendez-vous chez ma collègue Rooma pour qu'elle me conduise me faire piquer le nez. J'arrive donc chez elle, on mange un bout ensemble, ils veulent tous m'engraisser ici et trouvent que je mange pas beaucoup, ahah, première fois qu'on me dit ça. En route ensuite chez le "perceur". Il s'agit en fait d'un bijoutier, qui fait principalement de l'or et des diamants et qui fait aussi office de perceur.  Il s'agit en fait d'un bijoutier, qui fait principalement de l'or et des diamants et qui fait aussi office de perceur. Attention, roulement de tambour, je ne suis pas tombée dans les pommes!! Me voilà donc le nez percé du côté gauche, parce que à droite de toute façon apparemment ça se fait pas et ça porte malheur. Donc pas eu trop le choix lol.
Ensuite Rooma m'a emmené dans le centre de Curepipe pour une petite séance de shopping. Je voulais trouver une tenue traditionnelle hindienne, appellée Churidar. C'est une espèce de tunique qui se porte sur un sarwel large. J'ai trouvé mon bonheur, et j'ai même eu droit à une très bonne ristourne. Après avoir dépensé les sous que j'ai pas, retour chez Rooma pour manger le carry poisson qu'elle voulait me servir à 10h du mat. Petite soquette et puis retour chez moi pour me préparer pour rejoindre une autre collègue, Sweety, qui voulait que j'aille à la messe avec elle et sa famille. Elle sait que c'est pas facile pour moi au boulot en ce moment, et elle m'a dit, "ben voilà ça fait une bonne raison pour prier!". Vu comme ça, on peut pas refuser. Direction Rose Hill pour se rendre dans une salle où sera célébrée la prière. Ils sont de religion protestante, j'y connais pas grand chose et ce n'était pas vraiment une messe mais plutôt un rassemblement de fidèles avec le pasteur qui a fait un prêche en créole ahah. C'est très festif, on chante, on danse, et le pasteur est vraiment habité par ce qu'il dit, faisant fuser les Amen et Halleluia! Et étrangement j'ai tout compris à ce qu'il a dit. Je progresse en créole faut croire. Moment très sympa en tout cas. Une belle énergie. Retour à la maison vers 22h où je me suis écroulée de fatigue. Aujourd'hui "petite" journée de boulot avec deux accouchements. Le temps passe plus vite quand on est occupé! Demain congé et mardi je fais la nuit. Il y a une fête hindoue demain, la fête des couleurs, je me rendrais certainement en ville pour voir un peu ce que ça donne. Sinon j'irais faire un tour à la plage pour entretenir mon magnifique bronzage. 
Douille

jeudi 13 mars 2014

Pic nic à Flic et anniversaire de mariage

Hier c'était congé public à Maurice, pour la fête de l'indépendance. Qui dit férié dit congé! Donc mardi soir j'ai été embarqué avec mon petit chauffeur dans sa famille. Sa maman et sa soeur voulaient que je vienne chez elles pour passer la soirée. Nous voilà donc embarqués dans le van direction Vacoas. Sauf que les filles avaient une autre idée en tête. Profitant de la voiture de Nitish, en deux temps trois mouvements elles ont fait des stocks de nourriture pour qu'on aille tous pic niquer sur la plage de Flic en Flac. Vin rosé, bières et bouffe à profusion pour profiter d'une soirée au clair de lune les pieds dans le sable. Vraiment cool. On est rentrés vers 1h du mat, le ventre plein et en ayant passé une soirée très agréable. Hier matin petite grasse mat, puis direction Flic en Flac (encore) en bus pour aller fêter les 20 ans de mariage de Giulia et Julien en compagnie de la fine équipe. Une heure et quelques de bus, toujours aussi folklorique et me voilà arrivée à destination. Barbec au soleil avec apéro et bonne bouffe. Les copains sont en forme, on passe une super journée. On sort de table bien tard mais non sans avoir fait une pause piscine bien méritée sous la chaleur de plomb qui règne en bord de mer. Les copains me ramènent vers 21h sur Curepipe où il faut déjà penser au boulot qui m'attend le lendemain... 
J'ai vraiment deux vies complètement différentes ici, une quand je suis en congé, où je profite de l'île, où je sors, où je vois du monde, et une où je subis mon boulot au fil des heures qui ne passent pas en espérant qu'on va pas me demander de faire trop de la merde... Le paradis ça se mérite, mais il a quand même parfois un goût amer...
Douille






dimanche 9 mars 2014

SF 5

Bon cette semaine ça a été larmes à gogo au boulot... Trois jours à bosser, deux jours où j'ai craqué. Les rapports se font toujours en créoles, on fait pas d'efforts pour moi, donc en gros la plupart du temps je commence la journée sans même savoir ce qu'il y a dans la salle. Donc quand on commence le tour, toutes dans les chambres, 5 minutes pas plus et qu'on me plante avec le plateau contenant tous les médocs de toutes les patientes, ben je sais même pas continuer car je sais pas quoi donner ni à qui. Hyper pratique. Ici on ne rempli pas les feuilles thérapeutiques correctement, donc on donne les médocs un peu n'importe comment soit trop tôt, soit pas du tout... Très pro... 

Sinon ici on fait beaucoup d'induction, IOL (induction of labour), sur des patientes pas à terme, au synto direct sur des cols hyper défavorables. En gros ici on cherche à induire de la dystocie pour pouvoir virer en césar. Ben ouais, une césar c'est plus rapide pour le gyné et il peut s'en mettre plein les fouilles... 

L'autre jour j'ai pris en charge une patiente de la nuit qui était en travail. Je regarde les monitos de la nuit, vraiment dégueu, avec des grosses décélérations sur le quart de cytotec de la nuit. Quand j'arrive le premier truc que je fais c'est donc de rebrancher le monito... Et là, magnifique tracé sinusoïdal... Je le montre donc aux collègues en disant que c'est vraiment pas bon et que ça pue. Là on me dit que ça va encore, mais que je peux prévenir la gyné. Ce que je fais. Elle m'a laissé la femme pendant près de 5h comme ça, en me faisant mettre du synto la dernière heure pour faire avancer les choses. Au bout d'un moment on a quand même insisté pour qu'elle revienne césariser la patiente! Elle arrive et elle me dit "oh oui t'as raison le monito est pas terrible". Sans déconner! Du coup en césar, mon bébé démarrait pas, c'est l'anesth qui m'a viré pour faire les premiers soins, pédiatre qui n'a pas voulu être présent malgré qu'on lui ait dit que le monito était pas bon. A se demander si l'anesth avait déjà fait une réa bébé... Aspiration n'importe comment et on penlonne sans mettre le masque complètement sur la bouche de bébé. Aberrant. Après ça, l'anesth était plus occupé à montrer le bébé (tout bleu) à la maman que de me laisser faire mon job. Une fois à la nurserie, bébé n'allait toujours pas bien, et une demi-heure plus tard le pédiatre arrive et me demande ce qu'il s'est passé exactement au bloc. Nan mais oh les gars, y a moyen d'être un peu pro dans le bordel?! J'ai appris par après que le bébé avait fait une grosse hypo et qu'il avait convulsé et qu'ils avaient dû le transférer dans un hopital disposant d'un vrai service de néonat... Quelques jours après, la gyné dans le service reparle de cette situation et elle a le culot de dire "vraiment je comprends pas ce qui a pu se passer, il n'y avait aucun signe avant coureurs de cette situation". Vaste blague...

Autre truc qui m’insupporte. Chaque gyné a des procédure différente. Donc il faut connaitre les habitudes de chacun sous peine de se faire engueuler. Quand je prend en charge une IOL, je fais un peu ma popotte, pour pas que ça foire trop vite. Donc j'augmente le synto comme je l'ai appris, très lentement, et j'avise en fonction de la patiente. Ici on m'a dit que pour certains gyné je devrais faire différement, et me plier à leur bon vouloir. Donc en gros augmenter très rapidement le synto et atteindre un débit max au bout de quasi une heure. Ce à quoi j'ai répondu qu'il était hors de question que je travaille de la sorte et que je refusais d'engager ma responsabilité dans la prise en charge de ces patientes si on me demande de bosser comme ça. C'est pas très bien passé... Mais je m'en fout. Je suis pas là pour bosser n'importe comment et je suis au service de la patiente avant tout et pas au service du médecin tout puissant... 

En gros pas facile du tout pour moi de bosser ici, je voulais apprendre de nouvelles choses, engranger de l'expérience au bloc et je m'aperçois que je perds plus en pratique qu'autre chose surtout au niveau du post partum vu que je touche plus un seul bébé et qu'il n'y a aucune surveillance d'épisio et pas d'éducation au patient. Il est hors de question que je me fourvoie dans ma pratique pour satisfaire des médecins qui bossent n'importe comment... 
Demain je vais aller voir le chef de service pour lui dire que la façon de travailler ne me convient pas et que je ne souhaite pas continuer à travailler pour eux...  

SF 4

Un petit article pour parler boulot, car même si il y a pas grand chose à faire, il y a pas mal à dire...

Tout d'abord, ici les césariennes sont très fréquentes. On ne tergiverse pas. Un monito qui pour moi serait un monito de compèt, ici on y voit des décélérations... En même temps, ici on compte que deux sortes de décélérations, les types 1 et les types 2. Je sais pas trop à quoi ça correspond... Quand on me demande mon avis sur un monito, du coup on est pas tellement d'accord. On ne fait pas attention non plus quand on décroche le papier d'un monito, on l'arrache un peu au petit bonheur la chance, alors que chez nous, on prend bien garde de pas le couper en milieu de tracé tout ça tout ça, ici on comprend pas trop pourquoi. 

Le rôle de la sage-femme en salle de césar à Maurice. Tout d'abord, les césar se font au bloc op qui se trouve juste à côté de notre service. Du coup, il faut faire avec l'équipe de la salle qui parle exclusivement anglais ou créole. Et surtout, on ne fait pas d'efforts hein, sinon ce serait trop simple!Donc en gros, je dois préparer la table chauffante pour le bébé, vérifier l'aspi et l'oxygène, préparer le konakion. Jusque là c'est pas trop sorcier. Là où ça "se corse" c'est au moment de mettre la sonde vésicale. Bon quand c'est un gyné qui ne veut pas qu'on en mette, ça va, c'est simple, quand il faut la placer, on doit attendre que les infis de salle d'op préparent le matériel, et parfois ils veulent la mettre eux même. Parfois pas. En gros on sait pas quand c'est notre job ou pas, et tout le monde te regarde comme une bête étrange et venue d'ailleurs. Désagréable. C'est le seul endroit où j'ai trouvé des gens peu sympathiques. Je me suis à moitié pris le chou avec une infi en "salle de réveil", comprendre une zone de transit en retour de salle d'op où les patients passent vraiment peu de temps. Je revenais chercher une patiente après sa césar et là elle commence à me parler méga vite dans un mélange de créole et d'anglais. Je comprends qu'elle m'avait posé une question mais vu que j'ai rien pigé à ce qu'elle me catchait, j'ai pas su répondre, ben ouais, logique quoi. Donc je lui dis, désolée mais je ne vous comprends pas. Là elle commence à s'emballer. Elle me demande ce que je parle comme langue, ben le français connasse. Donc elle se fout à moitié de ma gueule, genre ouais elle est pas douée celle là. Là elle me demande si je comprends l'anglais, ce à quoi je lui répond que oui, quand on fait l'effort de parler juste anglais et pas créole en même temps. Et là elle commence à transmettre son rapport méga vite en anglais, alors que cette conne parle français aussi. Bref, une grognasse. Bon, sinon une fois le bébé sorti, aspiré, séché, tout ça, hop direction la nurserie pour faire son admission. En gros on abandonne notre patiente en salle d'op et on la récupère après quand elle est dans son lit. Pas de surveillance rapprochée ni rien, et à la mat pas grand chose non plus. Du coup en katimini, je file dans les chambres faire mes tites surveillances, trop peur de passer à côté d'une hémorragie ou d'une merde dans le genre. Ils partent du principe que si la patiente se sent mal elle le dira, ouais enfin si elle se sent vraiment mal, elle aura du mal à le dire...

Autre chose qui a l'air de surprendre les collègues dans ma façon de bosser, je passe beaucoup de temps dans les chambres, ou du moins beaucoup plus qu'elles. Ben ouais j'en profite pour papoter avec les gens, leur poser des questions tout ça. Je m’intéresse quoi. Ici ça se fait pas du tout. En plus vu qu'il n'y a aucune éducation aux patients, j'essaie de faire passer un max d'info dans le peu de temps qui m'est tout de même imparti. Y a tellement de choses à dire, de conseils à donner, de "petits trucs" à faire passer. Grosses grosses lacunes ici. Je trouve ça tellement dommage. Les primi sont vraiment livrées à elles-même, je sais pas comment elles se débrouillent après à la maison franchement. 
  
Enfin l'avantage que je trouve ici, c'est que ça me permet de me rendre compte que je kiffe vraiment mon boulot à la cita. Comme quoi l'herbe est rarement plus verte ailleurs. Au moins je sais que j'aime la façon qu'on a de bosser chez nous, avec le temps qu'on passe avec nos patients. Et même si on râle de nos horaires, croyez moi, nous sommes plus que chanceuses....

Week-end plongée, restau, shopping

Un bien bon petit week-end qui s'achève pour moi après trois jours de boulot assez éprouvant. Vendredi soir, Julien est venu me chercher à la sortie du boulot direction ma presque résidence secondaire sur Flic en Flac :D
Soirée posée avec lui et Giulia, où je suis toujours bien reçue. On en profite pour préparer un peu la plongée de samedi avec leur ami moniteur Kishan. C'est une plongée sur un des plus beaux spot de plongée de l'île, la passe St Jacques. C'est un site réputé pour son courant très intense et ses requins qui viennent chasser les poissons fatigués. Rendez-vous prit pour le lendemain 7h15 pour chopper le matériel au club et partir du côté du Morne, dans un autre centre de plongée d'où nous partirons en bateau. Courte nuit de sommeil et réveil aux aurores pour aller titiller du requins. Julien nous conduit donc jusqu'au Morne où on retrouve une dizaine d'autres plongeurs et les moniteurs. J'adore l'effervescence d'avant plongée, où cette petite pointe d'excitation se mêle à l'appréhension de la sortie. On prépare notre matériel et on embarque tout sur le bateau. Et hop, c'est parti pour une nouvelle aventure. Une bonne vingtaine de minutes en bateau rapide et nous arrivons sur le site en question. Dernier brief sur la plongée, on part à trois, Giulia, Kishan et moi. Le courant est tel que c'est une plongée réservée aux plongeurs déjà confirmés, ce qui est mon cas, ahah, ouais je me la pète. Descente sans soucis, en douceur pour bien faire passer les oreilles et c'est parti... Par contre au bout d'une dizaine de minutes, alors qu'on est en pleine zone de courant méga intense, mon oreille gauche qui passe plus, je n'arrive plus à descendre et très difficile de remonter un peu pour diminuer la pression à cause du courant. Du coup Kishan vient à la rescousse, et on se dirige du côté du récif pour rester un peu moins profond. On doit traverser la zone de fort courant, on s'accroche aux rochers et il faut palmer à crever pour pas se faire embarquer dans la zone "machine à laver" comme il dit. Un peu dur dur, vraiment sportif, léger début d'essoufflement mais Kishan est top et prend le temps pour que tout se passe bien. Une fois traversée cette zone le courant est beaucoup moins fort et tandis que les autres poursuivent dans la zone courant, moi je profite des multitudes de poissons colorés un peu plus à l'abris. Une plongée magnifique, qui n'a rien à voir avec tout ce que j'ai pu faire avant. Des anémones partout et des poissons de fous tout autour. Malheureusement, pas vu de requins, ni de raies, ni de tortues. Pas assez de courant paraît, bah moi j'ai autant! 47 minutes de plongée à une profondeur max de 18m, c'est pas mal quand même! On remonte tranquillou en faisant nos petits paliers, fin de la plongée, c'était génial. Sur le trajet retour Giulia se sent pas bien, la gerbouille la guette, du coup quand on nous propose de replonger l'aprem, on décline, elle parce qu'elle se sent patraque et moi parce qu'avec une oreille qui passe difficilement, ça sert pas à grand chose d'insister. On rentre manger chez eux, aprem repos, papotte et soquette parce que le soir faut être en forme pour retrouver les autres potos pour aller au restau. On se retrouve tous chez Julien et Giulia et hop direction le restau je sais plus comment il s'appelle, à je sais plus le nom du bled. Si vous voulez des infos, euh ben ce sera pour une prochaine fois ahah. Je sais qu'on était près de La Gaulette, pas très loin du Morne. C'est un restau tenu par des connaissances à Ju et Giu (trop long à écrire), ils avaient donc demandé un petit assortiment pour nous 7 qu'on puisse goûter un peu à tout. Bouffe au top. Vraiment bon, copieux et raffiné. Après le repas, les garçons enflamment le dancefloor sur des airs de séga pendant que nous on observe les mâles se déhancher sur les rythmes effrénés. Retour à la case vers 1h du mat. Toute bonne soirée. On reviendra avant le départ de Jean-Paul et Dani! 
Ce matin grasse mat bien méritée et vers 10h départ pour le bazar de Quatres Bornes. On flâne entre les stands, c'est un peu les souks à la Mauricienne ici, ambiance sympa. Puis direction Grand Baie, tout dans le Nord de l'île pour aller faire quelques courses. On mange un bout, puis quelques boutiques et enfin on fait des courses. Ils me redéposent après sur Curepipe. Un week-end bien cool, qui m'a un peu changé les idées. Demain retour au boulot, youpie... Mais mercredi c'est congé public et on est tous invités chez Julien et Giulia pour leur 20 ans de mariage donc ça risque encore d'être épique avec la fine équipe. Me réjouis!
Douille